Faut-il faire appel à une agence de communication en 2025 ?
Les fêtes de fin d'année sont toujours une belle occasion pour réaliser des rétrospectives et se poser les bonnes questions... Sortis de plusieurs débats de fond avec la famille, amis et compagnie, le dénominateur commun de nombreuses questions était ... "mais en fait Oli", avec toutes les nouvelles technologies, tutos et l'accessibilité grandissante du digital, a-t-on encore réellement besoin d'une agence de communication en 2025 ?
La question est (pas si) vite répondue...Petite mise en contexte tout de même avant d’attaquer le sujet.
(Bonne année de Dimtri et moi quand même…)
La réponse dépend finalement énormément de la maturité tant digitale que marketing du demandeur sans oublier ses compétences techniques.
Dans le cas de figure où aucune case n’est cochée, la réponse est simple et il faudra s’entourer, c’est par contre dans des contextes de mixité où les positionnements deviennent intéressants.
L’évolution du paysage médiatique…
Digitalisation accrue :
Il n’a jamais été aussi simple de faire parler de soi… un Tiktok viral et on génére très rapidement des rentes sur de la visibilité organique. L’ère du numérique fait partie de nous et surtout, là où cela devient intéressant, c’est la démocratisation de sa compréhension au niveau de la plupart des tranches d’âges. Pour rappel, il y a un peu de plus de 5 ans, configurer correctement une imprimante sur un réseau local relevait de chamanisme absolu aux yeux de certaines personnes.
Cette démocratisation apporte évidemment son revers à la médaille car actuellement, il est beaucoup plus difficilement accepté de communiquer d’une manière brouillon, il ne s’agit plus de performance marketing mais bien de crédibilité.
A ce sujet, il existe une analyse super bien détaillée ici.
Multiplication des canaux :
La multiplication des canaux, réseaux sociaux et médiums de communication viennent perturber en permanence les standards, on pense bien évidemment à TikTok mais aussi Threads récemment lancé par Meta et noplace encore plus frais conçus par l’américaine Tiffany Zhong.
La grande question est de savoir si nous avons la capacité et la connaissance polyvalente de ces médias pour sélectionner exactement ce qu’il nous faut, si la réponse est oui, alors cliquer ici si c’est non, je vous invite à poursuivre la lecture.
Le Savoir & Faire…
À ce panel de choix médias, faut-il encore bien comprendre un point essentiel à toute forme de métier. La différence entre l’opérationnel et la stratégie.
On résume d’une manière assez caricaturale l’opérationnel aux mains qui actionnent les rames du bateau et la stratégie au capitaine qui s’assure qu’en allant à 15° N-E on devrait éviter les pirates, rochers et sirènes dans le but de ramener plus ou moins tout le monde en vie.
L’opérationnel demande des compétences techniques qui, certes s’apprennent vite pour atteindre un niveau acceptable, mais peuvent encore plus rapidement devenir complexes si l’on vise la maîtrise. La stratégie demande non seulement des compétences techniques pour s’assurer que ce qu’on pense être juste est techniquement possible, mais surtout est un savant mélange d’expériences, de polyvalence et d’empathie.
La stratégie demande de l‘intelligence émotionnelle alors que l’opérationnel s’en moque. Demandez à un ingénieur de rendre son rendu 3D sexy, il vous enverra à la gare… ( mon papa est ingénieur alors je peux).
Néanmoins, tout le monde peut s’essayer à la stratégie et certains y parviendront, d’autres peuvent risquer très gros… Pour ne pas citer d’exemple délicat, un mauvais choix d’ERP peut ralentir toute une organisation pendant 5 ans… C’est 5 ans d’impossibilité technique à une structure de faire évoluer son modèle économique. Vous imaginez le carnage, surtout en ces périodes plus que délicates, tant économiques que sociopolitiques.
Un auteur que j’ai appris à apprécier à d’ailleurs une vision très ( voire trop) tranchée sur la bureaucratie qui est littéralement l’ennemi à abattre pour Jack Welch, il y a d’ailleurs une success story américaine au sujet de GE qui illustre excessivement bien la léthargie opérationnelle qui peut totalement plomber une structure (ici).
Les avantages d’une agence de communication
Apporteur de vision :
Le modèle agence qui se cantonne à du développement est clairement à proscrire en 2025.
Avec l’accessibilité des technos et du parc de freelance avec un réel gain en efficacité ( coucou Fiver et Malt), les plus-values des agences ne peuvent décemment plus se limiter à de l’exécution.
C’est simplement une promesse de redressement judiciaire, car l’apport de valeur est nul, donc sera mis quoiqu’il arrive en concurrence et un externe coûtera toujours moins cher qu’une structure. L’apport de vision stratégique, l’empathie métier et l’interprétation des besoins du client en action, ça, par contre, c’est une véritable plus-value pour le client.
De nouveaux modèles…
Parlons Archi
Le modèle d’agence a donc totalement évolué pour coller à un réel besoin client, dorénavant la mise en place de solution ne suffit plus et nous le remarquons avec tous nos clients, le succès de notre intervention dépend de la pérennisation des actions mises en place. Le parallèle avec le monde de l’architecture est assez intéressant, car un espace bien pensé apporte non seulement du bien-être mais aussi du plaisir à l’exploiter et donc à l’entretenir. Qui plus est, il est adapté à nos modes de vie et donc s’inscrit dans une réelle durabilité. La communication digitale, finalement c’est exactement la même chose. Une communication bien pensée et qui convient au client c’est une stratégie que notre client va aimer développer et prendre du plaisir à partager ses évolutions.
Plus de partenaires et moins de concurrents
Aujourd’hui, clamer haut et fort que nous savons tout faire est devenu juste risible. Nous avons décidé de nous entourer de beaucoup d’acteurs experts dans leur secteur et créer un tissu relationnel fort avec les expertises clées de nos partenaires. Un concurrent est simplement quelqu’un qui peut potentiellement détenir une expertise plus forte que nous dans un certain secteur et vice versa. Accepter cette vision, c’est ouvrir la porte à de nouvelles perspectives bien plus conséquentes et intéressantes que se limiter à sa bulle de savoir.
On parlait d’intelligence émotionnelle…
Les compétences techniques d’une agence me semblent être un réel prérequis, on attend d’un électricien qu’il electrifie correctement. Être apte à pouvoir comprendre, entendre, écouter et cerner un client c’est autre chose. Présenter de l’empathie et embrasser un projet comme si c’était le sien, se mettre dans les chaussures de quelqu’un et celles de ses clients, c’est un réel game changer pour un projet vraiment réussi.